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Logiciel Ruches : la gestion des ruches

Que l’on possède une ou cent ruches, que l’on conduise un ou plusieurs ruchers, il est important de noter les actions effectuées sur chaque essaim. Cela permet de comparer plus rationnellement les ruches entre elles, les résultats des ruchers et de voir des évolutions dans la durée. Cela pourra servir à :

  • Sélectionner de futures ruches souches sur la base des quantités de miel produites, des notes résultant des observations de propreté et d’agressivité ;
  • à préparer son registre d’élevage avec notamment les dates et type de traitement, les nourrissements et les transhumances, les créations et dispersions d’essaim ;
  • mémoriser l’âge et l’éventuel marquage de la reine, les nombres de cadres ;
  • suivre l’évolution du poids de chaque ruche pour décider d’un éventuel nourrissement.

Plusieurs outils informatiques existent. J’ai fait le choix d’utiliser le logiciel libre « ruches » car je souhaitais disposer d’un logiciel en mode « web » et libre de licence d’utilisation.

Les principales fonctionnalités.

Suivi de chaque ruche

  • date d’achat
  • rucher (et historique des changements de ruche, transhumance)
  • Géolocalisation
  • nombre de cadres

Suivi de chaque essaim

  • Transvasement et ruche de rattachement
  • âge de la reine
  • marquage ou pas
  • production
  • nourrissement
  • traitement (début et fin pour languettes de type Apivar, Apistan)
  • historiques des commentaires
  • ruches (et historique des transvasements)

Gestion des ruchers

  • Géolocalisation
  • Contacts

Gestion des hausses

  • Historique des mouvements sur chaque ruche

Gestion des récoltes

  • Date
  • Type de miel
  • Hausses concernées et poids de miel (on en tire la ruche et l’essaim à créditer)

Actions groupées
Pour s’adapter à la gestion d’un plus grand nombre de ruches sans que les saisies deviennent fastidieuses, le logiciel permet d’effectuer des actions portant sur plusieurs éléments simultanément. Cela concerne les opérations de :

  • Transhumances,
  • Traitement,
  • Nourrissement,
  • Création en masse par clonage de ruche, d’essaim et de hausse.

Historisation

Pour les principaux éléments gérés ruche, rucher, essaim et hausse, on garde un historique des notations et des opérations effectuées sous forme d’événements datés. Les événements permettent de saisir avec une date les actions qui ont été réalisées dans les ruchers.


Les types d’événements sont :

  • pour les ruchers, ruches, essaims et hausses : commentaires
  • pour des ruches : pesée et modification des cadres
  • pour des essaims : ajout de sucre et traitement (varroa)
  • pour des hausses : remplissage

D’autres événements sont créés lorsque l’on effectue certaines actions :

  • Ajout d’une ruche dans un rucher
  • Essaim mis dans une ruche
  • Ajout de hausse sur une ruche
  • Retrait d’une hausse d’une ruche
  • Dispersion d’un essaim

Statistiques

On s’intéresse ici à mesurer les caractéristiques de la production des essaims. Dans l’exemple ci-dessous, on a trié les essaims suivant la production moyenne par an. Cette moyenne est obtenue en sommant les quantités de miel produite ramenée à la durée de possession de l’essaim.

Répartition d’une récolte par essaim

Listes

De nombreuses listes sont possibles et paramétrables.

Liens

https://gitlab.com/ruches/ruches

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Logiciel Ruches : la géolocalisation

J’utilise le logiciel libre de gestion de ruches « Ruches« . Je détaillerai dans d’autres articles l’intérêt d’informatiser la gestion technique du rucher, des essaims et des récoltes. Dans cet article, je me concentrerai sur les aspects de géolocalisation de ce logiciel.

Deux niveaux de localisation sont utilisés : la localisation des ruchers et la localisation des ruches dans le rucher.

Une des forces du logiciel est de s’appuyer sur trois services cartographiques :

  • Google et IGN – Pour information, l’utilisation de ces cartes nécessite une clé de connexion lors de l’installation. Suivant les parties du territoire, notamment les zones les moins urbanisées, la précision est moins bonne avec Google Maps. Les services proposés par l’IGN sont plus riches avec, entre autres, une couche cadastre bien pratique pour les implantations sur le terrain.
  • OSM Open Street Map – cartes open source.

Localisation des ruchers

Carte de tous les ruchers : avec la « Carte Google »,

« Carte IGN ». Ici utilisation des couches photographies aériennes et cadastre.

« Carte OSM »

Un clic (carte Google) ou un double clic (carte IGN ou OSM) sur un marqueur affiche le nom du rucher
et la liste des ruches.

Localisation des ruches dans un rucher.

Là encore on a le choix entre trois services cartographiques : « Carte Google », « Carte IGN » ou « Carte OSM ».
La carte affiche des marqueurs pour chaque ruche du rucher et un marqueur pour l’entrée du rucher.
L’entrée du rucher est le point de départ du parcours des ruches qui est dessiné par un trait reliant les ruches.
Le marqueur entrée affiche le nombre de ruches et la distance pour parcourir toutes ces ruches.
Les marqueurs des ruches affichent le nom de la ruche, de l’essaim et des hausses.
Pour les ruchers ayant plus d’une quinzaine de ruches, le parcours peut ne pas être le plus court.
Pour l’optimiser, vous pouvez relancer son calcul en utilisant le bouton prévu pour cela.
Deux icônes permettent de générer la liste des ruches ordonnées suivant ce parcours.

Avec Google Maps
Pour des raisons de lisibilité, les ruches sont codées sur deux caractères. Ce n’est pas une obligation. La couleur de la ruche donne l’âge de la reine. La couleur violette indique une ruche vide. Si le nom de la ruche est précédée d’une « * », c’est que la reine est marquée.

Le même rucher, avec l’IGN. Les marqueurs de ruches sont, bien entendu, repositionnables sur la carte. Une fois sélectionnés, sont exposés les liens vers les pages de gestion détaillée de la ruches et de l’essaim.


Avec OSM dans cet exemple particulier c’est plus dépouillé (!)

Liens

https://gitlab.com/ruches/ruches