



Je serai à la foire chèvre et miel de Fuveau dimanche prochain. Venez nombreux.
J’y serai tous les lundis de 17 à 19 h.
Mon miel est présenté aux consommateurs tel qu’il sort des hausses. Il n’est pas chauffé lors de l’extraction. Il n’est pas mélangé avec quoi que ce soit.
Il est parfaitement et totalement français, même si l’api ne l’ait pas complètement (mon drôle d’accent, c’est mon reste de québécitude).
C’est un miel précieux. L’Api bosse. J’ai une micro-miellerie et je prends le temps d’extraire, de mettre en pots et d’étiqueter manuellement. Mais ce sont surtout les abeilles qui travaillent.
Pour un pot de 500 g : 3000 abeilles butineront 3 millions de fleurs en parcourant l’équivalent de 2 fois le tour de la terre pendant 2 semaines. Une seule abeille pendant toute sa vie ne produira qu’une grosse goutte de miel !
Voilà pourquoi c’est si précieux.
Certains diront qu’on exploite les abeilles. Moi je crois surtout qu’on les gâte.
En 2019, pour plus de 100 ruches, je n’ai récolté que 650 kilos de miel, alors qu’une belle ruche de 40 à 70 000 abeilles peut produire plus de 30 kilos par an. En 2021, pour 150 ruches, 800 kilos… et j’ai perdu plus de trente ruches. C’est peut-être parce que je suis cruche, mais c’est surtout que je ne veux pas les brusquer. Plusieurs ruches restent sur place parce que la reine est vieille, l’essaim faible ou que ces abeilles sont flemmardes. Certaines n’ont même jamais rien produit. Les ruches sont comme les chats ou les humains : il y en a qui sont sympas, propres et travailleurs et d’autres, agressifs, dégueulasses et paresseux. Il faut les endurer… Et je parle en connaissance de cause : j’ai deux chats, Montaigne et La Boétie, qui me mènent par le bout du nez. La servitude volontaire, vous connaissez ?
Et si je comptais sur les bénéfices que me rapporte mon exploitation pour partir en voyage, je pourrais me payer une balade jusqu’à Valensole, mais pas beaucoup plus loin. Cette année, je repars donc en colonie de vacances avec mes zazas. Ici, il pleut enfin, mais la nature en Provence n’est pas très généreuse. Souhaitons qu’à Valensole, Rians, Riez, Saint-Géniez ou Colmars-les-Alpes, les fleurs regorgeront de nectar mellifère cet été.
Au boulot les belles. Et pour vous encourager, voici une tite chanson.
Journée de boulot au Vallon du Coq dans le Montaiguet filmée en cinémascope !
Après avoir été ensevelie sous la neige à Québec, je profiterai de beau temps de Meyreuil. J’espère !
Venez me retrouver.
Si vous voulez du miel, il faudra aller chez Lydia toute la semaine ou au Marché du Plan le samedi matin.
De retour, fin mars.
Quand le ridicule ne tue pas
L’année dernière, des étudiantes de l’Université d’Aix m’ont fait parler du frelon et du varroa dans le cadre d’un projet sur la protection des abeilles.
Vous pouvez rire de moi, mais, avec ou sans le masque, je raconte de bien tristes histoires, d’autant plus que le varroa revient en force cette année…
Le varroa vampire ou le frelon félon !
Sinon (c’est-à-dire si vous ne voulez pas rire de moi parce que vous trouvez que je suis quelqu’un de respectable ou bien de peu fréquentable), vous pouvez consulter le site des étudiantes. Elles ont bien travaillé et exposent pleins de pertinentes analyses sur les zazas.
https://protectionabeilles-37.webself.net/articles
Désolée pour la mauvaise qualité 🙁 Faut croire que la technologie n’est pas encore au point. A moins que ce ne soit l’apicultrice… Hé pis Youtube fait n’importe quoi. Il m’en a coupé des bouts… Et moi j’ai oublié de sauvegarder l’original !!!!